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Des coopératives hors accord sur le prix Des coopératives hors accord sur le prix du lait

Dans le  Poitou-Charentes, Eurial et le Glac sont incapables de tenir la recommandation régionale.

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Dans le Poitou-Charentes, les coopératives Eurial et Glac, confrontées à des difficultés financières, ne suivent plus l'accord sur le prix du lait. Un non-respect dénoncé par les syndicats. «

 2009 a été catastrophique, justifie Jacques Ménétrier, directeur de la production chez Eurial. Le prix de base sera de 290 €/1 000 l sur l'année en moyenne. Et le lait a été payé 301 €/1 000 l en juillet et 325 € en août. Mais nous ferons tout pour revenir au plus vite dans l'accord. »

Reconnaissance de dette

Il a rencontré des producteurs le 5 octobre sur le site de Campbon (Loire-Atlantique). « Si Eurial n'est pas en capacité de payer actuellement, qu'il fasse une reconnaissance de dette aux producteurs pour un remboursement ultérieur, propose Dominique Deniaud, qui faisait partie de la délégation. Mais pas sous forme de capital social. »

Dans le Sud-Ouest, quatre coopératives (la Coopérative laitière du pays basque, Haize-Hegoa, Onetik-Berria et la Coopérative des trois vallées) sont dans la ligne de mire de la Fédération régionale des producteurs de lait, qui les accuse de payer « entre 10 et 20 €/1 000 l de moins depuis le début de l'année ». Une attaque qui fait bondir Serge Ducasse, président de Haize-Hegoa.

« Pendant trois ans, nous avons payé le lait nettement mieux que l'accord, parfois jusqu'à 50 €/1 000 l de plus, rappelle-t-il. Ce qui déplaisait au syndicat majoritaire. Aujourd'hui, on nous reproche de payer un peu moins pendant trois mois ! » Peut- être paie-t-il aussi son indépendance...

 

Bel cède 34 contrats dans le Centre

A la fin de septembre, Bel a dénoncé 34 contrats avec des producteurs d'Indre-et-Loire, de la Sarthe et du Loir-et-Cher, pour un volume total de 17 millions de litres. Tous seront repris par la laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel (LSDH), implantée dans le Loiret et l'Indre. « Bel est depuis longtemps excédentaire en lait, tandis que LSDH souhaitait renforcer sa zone de collecte, explique Gérard Choquet, responsable de l'usine Bel de Vendôme. La collecte sera transférée le 1er novembre, et la facturation le 1er janvier 2011. » La paie ne devrait pas s'en ressentir. A l'UDSEA, Eric Gaudron se félicite que ce transfert consolide un bassin laitier en déprise, même si « cette nouvelle a été un choc pour les éleveurs. Bel collectait certains depuis trois générations. »

 

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